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Explications sur le système monétaire et les crises financières

Introduction

Les sources de la crise financière sont assez difficiles à saisir, surtout car l’on a pas beaucoup de temps à y consacrer (en effet c’est le moment de mettre les bouchées doubles dans son travail ;) ). J’ai pris le temps de comprendre un peu comment fonctionne le système monétaire international, d’où viennent les dernières crises et leurs conséquences et je vous propose donc un résumé, avec peu de vocabulaire financier pour qu’il soit à la portée de tous !

D’où vient l’argent ? Qui créé l’argent ? Qu’est ce qu’un Hedge Fund ? Comment fonctionnent les subprimes ?

Principe de création de la monnaie

La création de la monnaie

La création de la monnaie

En général on associe la monnaie aux pièces et aux billets que l’on se passe de main en main, en réalité, est une monnaie tout moyen de paiement largement accepté. Aujourd’hui la monnaie est fiduciaire et scripturale. Une monnaie fiduciaire est une monnaie dont l’authenticité est garantie par l’Etat, un billet de 50 euros vaux ce prix car on veut bien le croire, mais à produire il coûte moins cher, les pièces et les billets que nous utilisons sont de la monnaie fiduciaire. Une monnaie scripturale est totalement dématérialisée, carte de paiement, chèques, virements.

Depuis 1972, le dollar a quitté le système de l’étalon-or qui le rendait échangeable en or, sa valeur est maintenant détachée de toute valeur métallique, plus aucune monnaie aujourd’hui n’est gagée sur l’or.

Ce sont maintenant les banques qui créent la monnaie, et notamment les organismes de crédit privés. Lorsque vous contractez un crédit, la banque créé l’argent en échange de votre promesse de paiement, votre compte est crédité, c’est de l’argent nouveau, lorsque le crédit est remboursé cet argent est détruit. Le système de création de monnaie que nous utilisons s’appelle le système de réserve fractionnaire.

La majorité de la création monétaire est faite par les organismes de crédit qui sont règlementés par les banques centrales (la BCE Banque centrale Européenne en Europe et la FED aux états unis).

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que s’il y a plus de monnaie en circulation, cela va créer une inflation des prix, s’il y a moins de monnaie, cela va créer une déflation. Les banques centrales ont donc trois leviers pour encourager ou décourager la création monétaire :

- Le taux directeur. Les banques centrales prêtent aux banques à des taux qu’elles définissent, en augmentant ce taux, on diminue l’endettement des ménages (car ce taux est ensuite répercuté par les établissements de crédit aux ménages, si le taux est élevé les ménages n’empruntent pas ou diffèrent leurs achats), la consommation est freinée et un ralentissement de l’inflation est créé (une baisse des prix). Ce taux est appelé le taux directeur.

- Les taux de réserves. Le taux de réserves obligatoire que les banques commerciales doivent déposer à la banque centrale, ce taux est de 2% dans la zone euro.

- Les garanties. Les banques centrales demandent des garanties vis à vis de l’endettement et des risques que prennent les établissements de crédit, ce levier est très peu utilisé par les pays occidentaux qui préfèrent faire varier le taux directeur.

Aujourd’hui l’état n’a plus le droit d’emprunter directement de l’argent à la banque centrale, il doit emprunter aux organismes financiers privés à crédit. Le crédit Français représente actuellement 40 milliards d’euros d’intérêts par an, 60% de cette dette est détenue par des étrangers. Cette mesure permet de lutter contre l’inflation, car un gouvernement peut être tenté de créer de l’argent pour favoriser son image en période d’élection mais les conséquences à moyen et long terme sont mauvaises pour l’économie.

Vous l’aurez donc compris, sans dettes il y a moins d’argent en circulation, ce qui signifie qu’il y a déflation, c’est exactement ce qui se passe en ce moment. Cependant il reste un point à éclaircir pour comprendre comment un problème de crédit des ménages aux Etats-Unis a pu créer un séisme économique mondial. Je vous propose donc de revenir sur les dernières crises depuis 1997 et de les étudier.

Crise nouveaux pays asiatiques (1997 à 1999)

Crise des pays asiatiques

Crise des pays asiatiques

- Causes

Dans les année 90 les pays asiatiques connaissent une très forte croissance (9%) soutenue depuis 10 ans. Sous la pression de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et du FMI (Font Monétaire International), ils acceptent d’ouvrir leur marché pour faciliter les mouvements de capitaux.

Les investisseurs occidentaux y voient un nouvel eldorado économiques et investissent notamment en Thaïlande. Les flux monétaires entrants sont multipliés par 12 dans ces pays sous la forme de prêts à court terme.

- Conséquences

Ces prêt à court terme, au départ censés nourrir le développement vont en fait servir à créer une bulle de la consommation (immobilier, automobile, …).

La crise commencera en Thaïlande, lorsque les investisseurs se rendant compte de la situation prennent peur et décident de fermer les vannes du crédit. Mais les banques locales qui avaient accordés des crédits à long terme, ne sont plus en mesure de fournir de nouveaux crédits et se retrouvent en panne de liquidités.

Le BAHT qui avait suivi le cours du dollar est surévalué et en 1997 la bourse thaïlandaise chute, c’est le 2 Juillet que le gouvernement Thaïlandais adopte un taux de change flottant.

Devant la peur de la dévaluation du BAHT, les investisseurs fuient le pays pour investir dans d’autres monnaies de la zone, mais lorsque l’on regarde ce qui se passe dans ces autres pays, on se rend compte que la situation est identique, la crise communique donc à l’ensemble des pays concernés.

Le FMI se décidera à intervenir mais en imposant la suppression de l’intervention des états dans leurs économies qui deviendront ultra libérales. Les changements drastiques imposés par le FMI (suppression de nombreux postes fonctionnaires, suppression de 50% des emplois du secteur bancaire) vont encore ajouter à la psychose des investisseurs qui au lieu de revenir investir, vont continuer à fuir le pays. Le FMI sera tenu responsable par les peuples des conséquences de la crise (24 millions de chômeurs, 20 millions de nouveaux pauvres, +20% de prostitution infantile).

- Durée

Selon Naomi Klein, qui a écrit « La Stratégie du choc : la montée d’un capitalisme du désastre », les conséquences de la crise se font sentir pendant plus de 10 ans.

Crise des Hedge Funds LTCM (1998)

Evolution des Hedge Funds

Evolution des Hedge Funds

- Causes

C’est une crise qui à démarrée en 1998 avec la chute du Hedge Fund LTCM (Long Term Capital Management).

Un Hedge Funds est un fond d’investissement à risque qui se veut indépendant des cours de bourses car il va répartir son investissement sur plusieurs produits dérivés en pariant souvent sur une anomalie de marché (une société surcotée dans un secteur en crise, une monnaie sur-evaluée, etc…) et sur toutes sortes de produits dérivés à haut risque (ABS, RMBS, etc..). Les Hedges Funds sont réservés à une clientèle fortunée (1 million de dollars de mise minimale en général) et sont très souvent hébergés dans des paradis fiscaux. Ils pratiquent l’effet de levier, c’est-à-dire qu’aux fonds fourni par ses investisseurs, ils ajoutent un emprunt bancaire pour démultiplier la rentabilité de ses clients et la sienne, la plupart du temps ils empruntent autant d’argent qu’on leur en a confié.

Mais LTCM va pratiquer l’effet de levier avec démesure, avec 5 milliards de dollars il a pris des positions pour 1200 milliards de dollars et a parié sur un retour à la normale des taux des obligations sur le marché asiatique suite à la crise.

La réalité en sera toute autre, puisque la Russie, qui avait émise des GKO (titre de créance négociables basés sur le remboursement de la dette Russe) se place en cessation de paiement la même année après avoir été contaminée par la crise asiatique ! Les marchés obligataires s’effondrent de plus belle sur les marchés asiatiques et LCTM voit son capital détruit en quelques jours !

- Conséquences

LTCM est au bord de la faillite et tout le monde redoute la crise systémique, les patrons de toutes les grandes banques d’affaire de Wall Street et de quelques banques européennes sont réunis par le président de la Banque Fédérale de New-York qui les contraints à recapitaliser le fond pour éviter la propagation. Bear Stearns sera la seule banque a refuser ce tour de table.

- Durée

La crise systémique est évitée mais petit à petit tous les marchés sur lesquels LCTM avait prit des positons vont connaître des petits séismes pendant plusieurs mois au fur et à mesure que l’on découvre ses participations.

Crise de la NetEconomie (2000)

Indique IXIC (Valeurs IT) du Nasdaq

Indique IXIC (Valeurs IT) du Nasdaq

La société Netscape entre en bourse, en une journée l’action passe de 28$ à 75$. Il faut bien comprendre que Netscape est une société qui ne gagne pas d’argent, mais à ce moment on pense que la valeur d’une société internet c’est la valeur du potentiel de clients qu’elle peut atteindre.

Pour valoriser une société, on la valorisait donc à la totalité du potentiel client puisque l’on gageait que c’était cette société qui allait réussir et pas ses concurrentes. Au final chaque client était donc valorisé plusieurs fois. Les valeurs des entreprises augmentent sans aucun lien avec leur chiffre d’affaire. Les investisseurs se ruent sur les Start Up qui se voient proposer des financements bien au-delà de leurs besoins.

La vente d’une Start Up se négocie à prix d’or et toutes les valeurs technologiques augmentent rapidement en bourse. La bulle Internet s’étend à toutes les sociétés assimilées au secteur des nouvelles technologies, au sein des conseils d’administration de grand groupe on tente de profiter de cette hausse des côtes en donnant une image de stratégie internet.

Voici une citation de « Marc Simoncini« , qui est l’actuel patron de Meetic et qui a vendu son portail iFrance à Vivendi pour 1,2 milliards de Francs (182 millions d’euros).

« Donc si vous faites votre métier pendant une bulle vous devez maximiser la valeur pour vos actionnaires, c’est votre boulot, et donc vous devez suivre la bulle et essayer de pas sauter avec, et si vous faites ça vous êtes pas si mauvais que ça. Maintenant si vous avez des valeurs étiques et si vous dites « oh la la mais on me propose 200 millions pour ma boite, monsieur je vous jure elle vaut pas ça, elle vaut 2 millions d’euros surtout ne l’achetez pas », Super, mais vous faites pas votre boulot d’entrepreneur. »

La baisse des valeurs technologiques commence dès 2000 jusqu’à fin 2002, l’indice IXIC (valeurs technologiques) du NASDAQ passera de 5000 points à 1200 points pendant cette période.

Les investisseurs qui ne se risquent plus à investir dans les valeurs technologiques disposent de très grosses liquidités qu’ils investissent dans l’immobilier (valeur réputée fiable). L’immobilier va commencer à connaître une forte hausse pour déclencher la prochaine crise, qui est la crise des subprimes dont nous subissons les conséquences aujourd’hui.

Crise des subprimes

Crise des subprimes

Crise des subprimes

- Causes

La crise des subprimes a la même origine (la titrisation) que la crise des Hedge Funds sauf que l’ampleur est aujourd’hui bien plus grande car cette crise est la plus grave que nous ayons connu depuis 1929. Cette crise est une conséquence de la FED, la banque fédérale des Etats unis qui a pratiqué des taux directeurs trop faibles. En effet le taux directeur de la FED est à 1% en 2003, son taux le plus bas depuis 1954.

Les crédits sont devenus simples et accessibles à tous, il y a donc beaucoup d’acquisitions et de nouvelles constructions, ce qui tend à faire monter la valeur des biens et créer une bulle immobilière. On concède facilement un prêt car l’immobilier est en hausse constante, donc en cas de non remboursement on vend la maison et on récupère son capital. Lorsque l’immobilier continue de monter tout va bien, mais les choses ne sont pas exactement passées comme cela.

Lorsque les établissements financiers n’arrivaient plus a vendre de crédit, ils ont commencé a vendre des crédits à risques (puisque qu’ils pouvaient toujours saisir et vendre les maisons en cas de problème), ce sont les fameux crédits subprimes. Ce sont des crédits à taux variable que l’on concède à des ménages à risque.

Les créances des nouveaux propriétaires sont titrisées pour être ensuite revendues sous forme d’obligations partout dans le monde à des épargnants. Les taux d’intérêt tendent souvent à monter autant que le pourcentage de hausse des prix, ce qui est sécurisant pour se prémunir d’une dépréciation de la monnaie. Normalement ce genre d’obligations est noté comme comportant un risque, donc plus difficiles à vendre, mais un tour de passe-passe a été trouvé.

Les titres ABS risqués sont mélangés avec d’autres créances moins risquées pour créer ce que l’on va appeler des CDO, qui eux seront présentés comme des valeurs sûres, à forte rentabilité et obtiendrons même la meilleure notation financière (Notation AAA) de la part des organisme de notation financière indépendants. Ces obligations seront vendues ensuite à des épargnants dans le monde entier qui sous les conseils de leur banque, pensent placer leur argent sur une valeur sûre.

Lorsque la FED s’aperçoit qu’une bulle immobilière est en train de se créer à cause d’un taux directeur trop faible, elle remonte ce taux directeur qui passe de 1% à 5,25% entre 2004 et 2006, cette augmentation est répercutée sur les mensualités des emprunteurs de subprimes qui n’arriveront plus à payer leurs mensualités. Rappelez vous, ce sont des crédits à taux variable !

- Conséquences

Beaucoup de maisons ont été saisies et mises en ventes par les organismes financiers, mais sur un marché de l’immobilier qui était déjà en baisse depuis plus d’un an.

Ce crack immobilier déclenche un effet de méfiance vis à vis des titres CDO, mais également toutes les autres formes de titres du même type ABS, RMBS. Les banques qui ont beaucoup de ses titres, n’arrivent plus à les vendre et se retrouvent en manque de liquidités, et pour reconstituer leurs fond propres, elles vont devoir ralentir les crédits, ce qui aura pour conséquence le fait que les gens auront plus de mal à acquérir un bien, et cela va accélérer encore la dévalorisation du marché immobilier.

On se retrouve donc dans un cercle vicieux :

  • Beaucoup de maisons saisies = beaucoup de maisons placées en vente
  • Baisse de l’immobilier
  • Les banques n’arrivent plus à vendre leurs CDO et se retrouvent en panne de liquidités
  • Pour reconstituer leurs liquidités, elles arrêtent de prêter
  • Les ménages n’arrivent plus a emprunter pour investir dans des maisons, cela amplifie encore la baisse de l’immobilier.

Les fonds d’investissements ont beaucoup misés sur ces titres à fort rendement et ils se retrouvent immédiatement en danger, c’est ce qui provoquera la chute de Bear Stearns. Le 14 Mars 2008 Bear Stearns, est au bord de la faillite, elle est en panne de liquidités. La banque centrale américaine sauvera Bear Stearns en finançant son rachat par la banque JPMorgan Chase.

Mais l’ensemble des banques américaines ont investi de l’argent dans ces différents fonds d’investissement, la crise se communique alors aux banques du monde entier, c’est à la fois une crise de confiance et une crise de liquidité, les banques refusent de se prêter de l’argent entre elles. Elles enregistrent 500 milliards de perte et décident d’ouvrir une partie de leur capital, ce qui va leur permettre de racapitaliser 300 milliards, via des participations qui ont été prises par plusieurs fonds souverains, le reste sera financé par un nouveau tour de table des actionnaires actuels.

La banque d’affaire Lehman Brothers a cependant fait faillite sans que le gouvernement américain n’intervienne, car il tiens surtout à sauver les banques de dépôt plutôt que les banques d’investisseurs comme Lehman Brothers.

La crise systémique est inévitable et tout le système bancaire mondial est contaminé. De nombreuses banques vacillent  et les gouvernements les nationalise pour les sauver : la banque anglaise Northern Rock est nationalisée « temporairement » le 18 Février 2008, les sociétés de refinancement américaines Freddy Mac et Fannie Mae le 8 septembre, puis avec l’assureur AIG le 16 septembre.

La planète financière est au bord du gouffre, en Octobre le plan Paulson prévoit que l’état Américain rachète 700 milliards de dollars d’actifs à risque (principalement des MBS) tandis qu’en Europe se seront 1200 milliards d’euros qui seront apportés en soutien aux banques de la Zone Euro pour leur apporter des liquidités et relancer le crédit.

Aujourd’hui, bien que la crise de liquidité des banque semble terminée, personne ne peut dire si la crise financière est devant nous ou dernière nous car il s’agit maintenant surtout d’une crise de confiance. Une indication cependant, le taux directeur de la BCE est actuellement à 2%, ce qui est son taux historique le plus bas depuis la création de l’euro, il est même possible que le taux baisse à 1.5% dès le 5 Mars, ce qui indique que la croissance économique a encore besoin d’être stimulée.

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Catégorie : Sur la toile

3 Responses to “Explications sur le système monétaire et les crises financières”

  • Max Schleiffer Says:

    Ça, ça irait bien sur un de mes blogs :)

  • Jean Says:

    Très bonne synthèse des crises récentes. La point commun à toutes ces crises est une mauvaise gestion du risque.

    En ce qui concerne la création monétaire, tu écris « sans dettes il y a moins d’argent en circulation ». Il faudrait ajouter que « sans projet il n’y a pas de prêt donc pas de dette ».

    Ce sont donc les projets qui sont la vrai source de création monétaire et il ne devrait pas être choquant qu’avec moins de projets il ait moins d’argent en circulation.

    Cependant le vrai problème est dans la transformation de projet en prêt. Le rôle de l’établissement de crédit consiste à évaluer correctement le risque du projet et de soit rejeter le projet comme trop risqué soit d’y associer un taux d’intérêt correspondant au risque. Mais la concurrence incite les banques à sous-évaluer ce risque dans une bulle financière.

    Dans une économie en mode bulle, le contrôle du risque par les banques centrales utilisant l’augmentation des taux d’intérêts est insuffisant car la bulle fait plus que compenser les taux plus élevés, jusqu’au jour ou elle finie par exploser.

    Pour éviter les crises il faut donc renforcer le contrôle du risque et ne plus faire confiance aux établissements de crédit pour l’évaluer.

    Je propose une gestion indépendante du risque de chaque projet. Une fois le risque évalué par des spécialistes, le porteur de projet peut faire jouer la concurrence entre les banques pour négocier le meilleur taux.

    Les CDO sont ensuite notés par un algorithme simple.

    Cette gestion du risque indépendante aurait aussi comme avantage d’augmenter la productivité des banques qui n’auraient plus besoin d’avoir les compétences de gestion du risque. Les risques seraient évalués une seule fois quelque soit le nombre de banques en concurrence.

    Cela faciliterait aussi l’obtention de crédit en ligne car la seule information à fournir à toutes les banques serait la « note » de faisabilité du projet.

    Les critères objectifs d’évaluation des risques devraient être contrôlés par des règles internationales permettant les échanges de CDO entre banques d’états différents.

    Les états n’auraient pas le droit d’intervenir dans la définition de ces critères pour éviter qu’ils n’emballent l’économie dans des objectifs politiques à court terme, cf la crise Grecque.

    Ces critères devraient être indépendants de la conjoncture économique pour éviter de diminuer le risque uniquement parce que l’économie est en forte croissance comme on le fait pendant les bulles et vice versa pendant les crises.

    Il restera toujours une partie du risque qui sera subjectif (ex. l’emplacement d’un magasin bien qu’il y ait des chiffres pour cela). C’est sur cette partie qu’il restera des possibilités d’emballement mais je pense que cela serait plus limiter qu’aujourd’hui et on pourrait espérer des crises plus douces.

    Je pense aussi qu’a chaque fois que l’on professionnalise quelque chose on y gagne en productivité. En séparent la gestion du risque du reste on professionnalise cette partie de la chaîne financière.

  • BOB Says:

    sur le site Conscience Citoyenne Responsable, dans la gatégorie « dette-finance » il y a des explications trés simple sur le sujet

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