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Course du Tangue 2010

Je suis arrivé la veille à Bourg-Murat pour le retrait des dossards et assister à une conférence organisée par Patrick Giraudet et Jacky Murat sous une proposition d’Eric Lacroix.

Conférence très intéressante avec beaucoup d’échanges avec le public, des réponses franches sans retenue aucune, c’est très enrichissant. Des échanges avec quelques Deniv’ présents également et retour à l’hôtel pour manger un bon rougail saucisses avec des lentilles. Je bois aussi beaucoup pour prendre le départ dans de bonnes conditions et je trouve rapidement le sommeil, la fatigue de la semaine de travail a pris le pas sur le stress pré course et c’est tant mieux !

Au petit matin une bonne douche pour se réveiller et un petit déjeuner où j’essaie de faire au mieux avec ce que j’ai sous la main. 3 verres d’eau, 1 tranche de jambon (protéines dont j’ai entendu qu’elles apportent également pendant l’effort et pas seulement après), 2 morceaux de pain (glucides complexes), un petit croissant et un café. En route pour la maison du Volcan.

On arrive avec une bonne demi heure d’avance, et renseignements pris auprès des coureurs, le pointage de départ commencera à 7h45. Je pense aux coureurs de la Trans Volcano qui crapahutent depuis presque 2 heures déjà. J’espère également que le terrain ne sera pas trop boueux.

Maison du volcan

Max Lebon et Sébastien VINCENT

Max tombe sur moi et l’on se met religieusement à la queue leu leu pour le pointage, on partira avec un peu de retard.

Départ course du tangue 2010

8h07, les coureurs sont lâchés.

Je suis dans les derniers à partir, je ne me suis pas vraiment échauffé, mais je compte partir sans forcer. Je remonte tout de même quelques coureurs sur la route et je garde un rythme correct (170 au cardio, 90% de FCReserve, je ne sais pas trop ce que ça donne en KM/H, promis je prendrai le capteur de foulée S3 WIND bientôt). Je me sens bien, je compte garder ce rythme tant que je peux doubler en attendant de tomber dans un embouteillage. Ca viendra vite, et on part au petit train. Je continue de prendre une place de temps en temps, mais ce n’est pas toujours facile, je n’ai pas trop envie de gêner les gens non plus pour dépasser car tous sont concentrés sur leur effort.

Premier ravito, trop de monde, j’ai été beaucoup ralenti jusqu’ici alors j’en profite pour gagner une bonne 10aine de places, je ne m’arrête pas. Je n’ai pas reconnu le parcours alors je me fie à mon altimètre, je sais qu’on doit monter à 2200m. Ma première impression c’est qu’il est très difficile de prendre de l’altitude sur cette course, et j’ai toujours l’impression d’être un peu en sous régime car je n’arrive pas à doubler. Je ne suis pas là pour faire un temps donc ce n’est pas très grave, je double dès qu’il y a un peu de place sur les côtés. Le paysage est vraiment sympa je prend beaucoup de plaisir à regarder autour de moi même s’il y a pas mal de brouillard par endroit. L’impression de ne pas savoir où on est, c’est aussi très sympa.

J’ai eu un passage à vide sur la trans dimitile il y a un mois (ma première course de montagne), sûrement lié à un manque de sucre. Donc j’ai décidé sur cette course de prendre une patte de fruit ou un gel toutes les 60 ou 70 minutes (75g de glucide). Apparemment on ne digère pas plus de 80g de glucides par heures en moyenne, donc plus que ça ne servirait à rien ! Et je bois bien régulièrement.

Plus on monte et plus j’ai l’impression qu’on ne prend pas d’altitude, j’ai prévu d’arriver vers 11h00-11h30 au piton textor je crois vraiment que je ne serai pas dans les temps, mon père m’a dit : Tu verras les antennes de piton textor quasiment pendant toute la course, ça te donnera un repère. Oui mais avec ce brouillard, pour l’instant je n’ai rien vu du tout :)

On arrive dans une grosse partie de gadoue, de la boue jusqu’à la chaussette par endroit, je croise les doigts pour que la chaussure suive, et que je ne fasse pas un pas ou deux en chaussettes ! Juste après la gadoue, je tombe sur MKL (le secrétaire de mon club), il me dit que la gadoue c’est fini. Ca fait plaisir parce que je ne prend pas du tout de plaisir à tenter d’éviter la boue. Il m’annonce Piton Textor à 50 minutes.

Je préviens mes parents que je serai là dans 50 minutes à peu près, j’ai une heure d’avance sur ce que je pensais. Pourtant on est toujours à 1900m d’altitude et il doit rester 300m de D+ jusqu’à Textor environ.

Je sens les gens fatigués autour de moi, alors que j’ai toujours l’impression que je peux aller un poil plus vite, j’ai de bonnes jambes et un bon souffle. Mais impossible de doubler, il y a un train de 5-6 personnes que je suis déjà depuis un bon bout de temps.

Un peu plus tard j’aperçois enfin les antennes de piton Textor, on est déjà au pied (il était temps qu’elles se montrent), et ça grimpe un peu plus raide, il doit rester 30m de D+, bizarre on est qu’a 1100m ! Bon allez j’accélère pour de bon, et je part en trottinant dans cette dernière portion. Je sais que je vais m’arrêter à ce ravito pour recharger en eau et manger un peu, j’en profiterai pour reprendre mon souffle. J’arrive sur une petite route en pente douce où tout le monde marche, mais où je continue à courir un peu pour reprendre 6-8 coureurs pour une fois qu’il y a de la place. Je me trouve vraiment en forme. Je retrouve mes parents, petite pause photo et mon père me recharge la poche à eau et la gourde.

Arrivée à Piton TextorDebut descente Nez de boeuf

Mon père va faire la descente avec moi et me demande de ne pas l’attendre, il veut juste profiter de cette descente pour faire son footing du dimanche, il a déjà fait la course du tangue et aime beaucoup cette course. Je part donc devant sans me soucier, et j’imprime un rythme de descente correct, en courant autant que possible les petites côtes. Papa lui n’a pas l’habitude, mais il suit bien le rythme et on reprend des coureurs.

On arrive sur une portion bitume où le marquage indique bien de suivre la route, puis virage à droite et on retrouve un sentier. Un coureur coupe à travers bois et déboule devant moi, cela m’irrite un peu car tout le monde sait que les raccourcis favorisent l’érosion. Je lui fait la remarque, il m’affirme qu’il est toujours passé par là depuis 4 ans. Peu m’importe son excuse, c’était juste pour le sensibiliser.

Descente de Piton Textor

Je reprend ce coureur et continue la descente, puis arrive dans une portion entre deux grillages, impossible de doubler, et je sens un boulet de canon arriver derrière moi. Pour ne pas le gêner je lève très sensiblement le rythme et on dévale à fond les manettes, dès que ca s’élargi je le laisse passer. « Trans Volcano ? ». « Oui, tu sais où est chambry ? ». « Non désolé, bon courage ! ». « Merci toi aussi ». Et je continue un peu dans sa foulée jusqu’à la route.

Je garde un rythme correct jusqu’à l’arrivée sur le bitume et je décide d’alterner 10 minutes course, 1 minute marche sur les 30 dernières minutes (je n’aime vraiment pas le béton et l’asphalte !). C’est vraiment efficace, on continue à remonter un petit peu sans trop fatiguer.

Arrivée au stade

Arrivée suivi par Thierry CHAMBRY !

Arrivée au stade

Sur le stade, un coureur arrive par derrière et papa me dit « Allez, garde ta place ». Pour le fun je lève le rythme sur le tour de stade, et quand le coureur arrive à mon niveau, finalement je reconnaît Thierry CHAMBRY. Ca m’amuse et je me met un peu dans sa foulée. Il me prendra quand même une bonne 10aines de mètre en un tour de stade. Lui termine sa Trans Volcano sur un rythme de croisière, moi je dois être à VMA (13 ou 14 km/h). Merci à Marie Thérèse pour ses encouragements à l’arrivée je ne m’y attendait pas !

Photo avec mon Coach

Et une photo avec mon Coach pour terminer la journée :)

Profil + FC Course du tangue

Prochaine course : La D-TOUR le 21 Mars.

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Catégorie : Trail

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